Accusations de fuites dans l’affaire Maëlys, GendXXI fait corps
Le 27/08/2017 disparaissait la petite Maëlys lors d’un mariage à PONT DE BEAUVOISIN en Isère. Un vif émoi s’est alors emparé de la population, et des médias. L’enquête a été confiée à la Section de Recherches de GRENOBLE en flagrance, puis dans le cadre d’une commission rogatoire (sous la direction d’un Juge d’Instruction) comme il est d’usage pour de tels faits.
Le 24/10/2017, en raison de nombreuses fuites relatives à la disparition de l’enfant, le Procureur de la République de Grenoble, M. Jean-Yves Coquillat, a annoncé via l’AFP l’ouverture d’une enquête judiciaire pour violation du secret de l’enquête (art. 11 du CPP).
Il s’agit de la première fois qu’une telle enquête n’est pas confiée à l’inspection du service en question, ici l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale (IGGN) mais à DCPJ de Paris et la DIPJ de Lyon, services de la Police Nationale.
En effet, M. le Procureur précise que les fuites « sont au niveau local et parisien, au niveau de la direction de la Gendarmerie, de la Section de Recherche et de l’IRCGN ». Par cette phrase, le procureur de la république de GRENOBLE met explicitement en cause les services de la gendarmerie, justifiant ainsi la désignation exceptionnelle du service chargé de faire la lumière sur cette affaire.
GendXXI déplore les propos du Procureur de la République de Grenoble qui, à l’encontre des plus élémentaires principes du droit, bafoue la présomption d’innocence et accuse publiquement l’ensemble de la Gendarmerie Nationale.
GendXXI tient particulièrement à apporter son soutien aux nombreux enquêteurs engagées depuis deux mois sur ce dossier sensible et exigeant. Leur disponibilité et leur professionnalisme ne souffre d’aucun reproche et doit être souligné.
L’ouverture d’une procédure judiciaire pour identifier l’origine des informations diffusées par voie de presse est une démarche légitime dès lors qu’elle respecte le droit, la représentation et l’honneur de chacun.
Tout en gardant son indépendance et sa ligne de conduite, face à une telle attaque envers notre institution notre APNM fait corps, soutient et salue la position du Général LIZUREY, Directeur Général de la Gendarmerie.
GendXXI sera particulièrement attentive aux conclusions de l’enquête diligentée par la Police Nationale.
Au delà ce tout ceci, n’oublions pas l’essentiel … nos pensées vont vers la petite Maëlys et sa famille qui en dépit des circonstances a renouvelé toute sa confiance envers les Hommes et Femmes de la Gendarmerie (départementaux, mobiles, plongeurs, maitres de chien, équipages héliportés …) et souhaité qu’ils poursuivent leur travail remarquable.
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